Les nouvelles « cliniques-pharmacies », comment elles évoluent : quels services vont-elles proposer

Les pharmacies évoluent : non plus seulement des lieux où l’on peut acheter des médicaments ou des produits cosmétiques, mais des lieux où l’on peut également réaliser certains examens, visites et tests, comme un électrocardiogramme ou un contrôle de glycémie, et non plus en mode bricolage. En effet, elles seront appelées « pharmacies de service » et seront ajoutées aux cliniques et centres affiliés, élargissant ainsi l’éventail des possibilités pour les patients et réduisant les listes d’attente. C’est ce que prévoit le projet de loi de simplifications, qui vient d’être approuvé par le Sénat.

Que sont les « pharmacies de service »

L’objectif est de créer davantage de centres où les citoyens peuvent recevoir des services médicaux et de santé, comme pouvoir réaliser un électrocardiogramme, une spirométrie, mais aussi un Holter ou une visite cardiologique via télémédecine. C’est pour cette raison que les « pharmacies de service » sont incluses dans le projet de loi de simplification qui a obtenu l’approbation du Sénat et qui attend désormais le feu vert final de la Chambre. Dans les pharmacies, il sera donc également possible d’effectuer des visites et des contrôles, depuis ceux de la glycémie (sous la surveillance de personnel spécialisé et donc plus de manière indépendante), mais aussi des vaccinations pour les plus de 12 ans, sans se limiter aux seules vaccinations anti-grippe ou Covid, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

Du dépistage aux prélèvements : que peut-on faire en pharmacie

Les pharmacies ressembleront donc de plus en plus à des cliniques, où par exemple des prélèvements diagnostiques pourront également être effectués pour identifier les bactéries à l’origine des infections et ainsi pouvoir choisir le traitement antibiotique le plus approprié. Ou encore des vaccinations contre les maladies non saisonnières, comme l’hépatite C, ou encore il sera possible de récupérer les dispositifs médicaux fournis par les autorités sanitaires locales, sans avoir à se rendre soi-même dans les installations de l’ASL. La possibilité de réserver des examens et des visites spécialisées restera également active, comme c’est déjà le cas, comme alternative aux centres CUP physiques ou téléphoniques. Enfin, vous pouvez également contacter la pharmacie la plus proche pour confirmer ou changer de médecin de famille ou de pédiatre de libre choix pour les enfants.

Vers plus de simplification

Le mot d’ordre, comme l’a souligné le ministre de l’Administration publique Paolo Zangrillo, est « simplification » : « Le processus de simplification continue d’offrir des services plus efficaces aux utilisateurs ». Le processus, entamé depuis la pandémie de Covid, consiste à élargir l’offre dans la zone, à éviter la congestion des bureaux existants et à réduire les files d’attente et les listes d’attente. Pour cette raison, les fonds du PNRR, le Plan National de Relance et de Résilience, ont également été utilisés, avec un investissement de 8 milliards. En mars dernier déjà, un accord a été signé entre le Service National de Santé et les Régions, qui prévoit la possibilité de décider de manière indépendante comment utiliser l’accord. Parmi les administrations qui ont lancé des expériences ponctuelles figurent la Lombardie et les Marches.

Télémédecine à domicile

Parmi les innovations envisagées par le projet de loi figure la possibilité de supprimer la contrainte qui limitait les analyses de première instance – comme la glycémie ou le cholestérol – au seul « autocontrôle », c’est-à-dire en mode bricolage. En effet, une fois l’approbation finale obtenue également de la chambre de Montecitorio, les pharmaciens pourront effectuer directement les tests et délivrer ensuite un certificat à délivrer au médecin traitant, qui offrira de plus grandes garanties de fiabilité. Surtout dans les zones plus décentralisées, comme les petites villes de montagne, il sera important de pouvoir compter sur la télémédecine, c’est-à-dire la possibilité de réaliser un électrocardiogramme ou une visite spécialisée directement à la pharmacie, mais avec le rapport du médecin connecté à distance.

Des recettes « light » aussi en pharmacie

Des expériences en ce sens, déjà entamées dans certaines zones, peuvent donc être étendues et étendues partout sur le territoire national. Enfin, le projet de loi prévoit la possibilité d’introduire des « ordonnances légères »: les patients atteints de maladies chroniques et ceux qui sortent de l’hôpital pourront récupérer les médicaments prescrits directement avec la lettre de sortie de l’hôpital, sans avoir à passer au préalable par l’ordonnance du médecin généraliste, c’est-à-dire de leur médecin de famille.

Moins de bureaucratie et plus de services

À l’heure actuelle, on estime que les pharmacies qui ont travaillé dans ce sens sont environ 12 000 pharmacies sur les près de 20 000 que compte l’Italie. Le texte sous licence Palazzo Madama comprend un total de 73 articles, qui concernent cependant également d’autres secteurs, comme le tourisme, les écoles et les restaurants. « À ce jour, nous avons simplifié environ 400 procédures en intervenant dans des secteurs stratégiques pour les citoyens et les entreprises. De cette manière, le Département de la Fonction Publique s’inscrit dans les objectifs fixés par le Plan National de Relance et de Résilience. Il s’agit d’un résultat important que nous avons obtenu avec une méthode de travail innovante, en abandonnant la logique autoréférentielle pour entamer une comparaison constante avec toutes les administrations, les associations professionnelles et nos utilisateurs », a rappelé le Ministre. annonçant la plateforme « Simple Italy », un portail pour consulter toutes les simplifications introduites par secteurs. Les plus de 600 signalements reçus par le ministère « à travers la consultation publique « Votre voix compte » dans laquelle les citoyens, les fonctionnaires et les entreprises ont pu envoyer leurs suggestions sur les procédures à simplifier ont également contribué à l’amélioration des services. Ce n’est qu’ainsi que l’administration publique devient une alliée pour le développement du pays », a conclu Zangrillo.