Thérapie thermique passive. C’est ainsi que l’on peut définir le sauna finlandais qui implique une exposition à de l’air sec avec une humidité de 10 à 20 pour cent, avec une température qui varie de 80 à 100 degrés au niveau de la tête, mais qui est beaucoup plus basse au niveau du sol (environ 30 degrés). Dans ces conditions, la ventilation du sauna reste efficace, garantissant des conditions confortables.
La durée dépend du confort et de la température, mais varie généralement de 10 à 45 minutes selon les personnes. S’il est vrai que des recherches récentes montrent que prendre un sauna au moins quatre fois par semaine réduirait le risque de souffrir de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, il est également indéniable que les avantages liés à cette forme de « thérapie » se multiplient si le traitement devient une habitude.
L’étude montre notamment que les bienfaits cardiovasculaires du sauna finlandais sont évidents aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Les effets seraient différents, concentrés sur la fonction circulatoire et le système cardiovasculaire, avec une variable bien définie : les changements de température qu’induit cette pratique.
En effet, lorsque la température augmente, le sang doit se déplacer vers les capillaires de la peau, car le corps a besoin d’éliminer l’excès de chaleur induit par l’environnement. Mais comment exploiter au mieux les avantages de cette approche ? Et qui doit y prêter attention ? Voici cinq règles simples qui peuvent nous aider.
- Surveillez votre nourriture. Vous ne devez pas entrer dans le sauna, ni alourdi par un déjeuner copieux, ni l’estomac vide. Essayez donc de ne commettre aucune erreur à cet égard. de manière générale (mais informez-vous toujours au cas par cas), l’indication est de consommer une collation composée d’aliments faciles à digérer, comme du yaourt ou un morceau de fruit.
- Hydratation sous contrôle. Il est clair qu’avec le sauna, une attention particulière doit être portée à l’équilibre des fluides corporels. Faites donc attention à l’hydratation et profitez peut-être de cette opportunité pour régénérer l’équilibre eau-sel avec une tisane, peut-être à base de citron vert ou de camomille qui aidera à « évacuer » la sueur.
- Douche précédente. Avant d’entrer dans le sauna, prenez une douche et séchez-vous soigneusement. De cette façon, le corps se prépare mieux à recevoir la chaleur intense qui peut arriver lors de ce traitement thermal. Un conseil simple et parfois oublié : les experts rappellent souvent à quel point il est important d’éviter d’avoir les pieds froids.
- Rafraîchissement ultérieur. Côté circulation, si une attention particulière est portée au stress thermique, il ne faut pas oublier que les résultats du sauna peuvent être améliorés par une douche rafraîchissante ultérieure. Attention cependant aux changements de température. Vous devez d’abord refroidir les jambes, les bras, la poitrine et la tête progressivement et successivement.
- Approche « alternée ». Si l’alternance est recommandée par ceux qui vous suivent, l’alternance thermique peut parfois s’avérer utile. Cela commence par une exposition à la chaleur, pour dilater les vaisseaux de la peau, aidant ainsi à éliminer les toxines. On passe ensuite à une douche froide rapide, qui induit une vasoconstriction rapide, c’est à dire le rétrécissement des vaisseaux. Finalement nous revenons au climat chaud.
Le dernier conseil
Attention au cœur. Le sauna ne convient pas à tout le monde. Vous devez l’éviter si vous souffrez de problèmes de tension artérielle, notamment si elle est très basse ou insuffisamment contrôlée, et pas seulement. Plus généralement, il ne doit pas être recommandé chez les patients à haut risque cardiovasculaire, ni chez les patients présentant des infections aiguës, une épilepsie, une myocardite, une péricardite. En bref : pour prendre un sauna, il est toujours préférable d’en parler d’abord à son médecin.