La santé appartient à tout le monde. Et le remède commence par l’écoute

La violence ne laisse pas que des meurtrissures sur la peau : elle creuse des blessures profondes et invisibles qui enlèvent souvent aux femmes la force de prendre soin d’elles-mêmes. C’est un coup silencieux porté au droit le plus universel, celui de la santé. Mais à partir d’aujourd’hui, un signal fort arrive : « La santé est pour tous » est né, le projet DiRe – Femmes sur le Net contre la violence, créé avec le soutien de Novartis Italia, qui veut redonner aux femmes la possibilité de remettre au centre leur bien-être physique et émotionnel.

Le point de départ est une enquête qui raconte une réalité difficile mais nécessaire à affronter. Sur un échantillon de 207 femmes accueillies dans les centres anti-violences du réseau DiRe, près de la moitié (48,8%) n’ont jamais participé à des programmes de dépistage, et une sur trois rencontre des obstacles pour accéder aux soins en raison des violences qu’elle a subies. A cela s’ajoutent des difficultés économiques (pour 24% des personnes interrogées) et un sentiment d’isolement largement répandu : plus de 70% parlent de solitude, d’un monde qui s’éloigne au moment où on a besoin d’aide.

Pourtant, au sein de ces récits d’efforts, une lumière peut aussi être entrevue. Parce que la santé, pour ceux qui ont vécu des violences, peut devenir une forme de liberté, une manière de dire « je suis toujours là ». C’est sur cela que choisit d’agir le projet : dans les mois à venir, une sélection de centres anti-violences du réseau DiRe organisera des journées de prévention dans les domaines mammaire et cardiovasculaire, deux domaines fondamentaux pour la santé des femmes. Ce seront des espaces d’écoute, de visite, de sensibilisation, dans lesquels le traitement ne sera pas seulement un examen médical, mais un geste de confiance en soi.

Derrière et parallèlement à cette initiative se trouve la vision partagée avec Novartis Italia, qui s’est toujours engagée à rendre la santé plus accessible et inclusive. Pour l’entreprise, l’innovation signifie aussi cela : contribuer à construire des parcours qui allient science, empathie et communauté. «Parler de la santé des femmes signifie parler de droits et d’opportunités – explique Chiara Gnocchi, responsable de la communication nationale et de l’engagement des patients de Novartis Italia – il ne s’agit pas seulement de garantir des soins, mais aussi de créer des contextes dans lesquels chaque femme peut se sentir accueillie et soutenue.»

DiLei.it

Présentation du projet « LA SANTÉ appartient à TOUS »

Le monde des institutions croit également au projet, sous les applaudissements de l’honorable Martina Semenzato, présidente de la Commission parlementaire d’enquête sur le fémicide, qui rappelle que la santé des femmes doit être reconnue comme un droit fondamental et non comme un luxe ou un privilège. « La santé appartient à tous » devient ainsi bien plus qu’un slogan : c’est une promesse. Preuve qu’on peut échapper à la violence grâce au traitement, à la prévention et à la confiance en son corps. Et lorsque recherche, solidarité et engagement social se conjuguent, la renaissance devient possible – pour chaque femme, en fait.