Embarquez pour le voyage kaleidoscopique du chou Kale
Sur les étals des marchés, dans les paniers bio et même à la carte de certains restaurants branchés, le chou Kale s’est imposé ces dernières années comme un véritable aliment chouchou de ceux qui cherchent à joindre plaisir gastronomique et bien-être. Mais tout comme chaque médaille a son revers, cette vedette de la scène culinaire semble également présenter certains risques qu’il serait sage de prendre en compte.
Risque d’hyperthyroïdie: la face cachée du chou Kale
Réputé pour être un super aliment, riche en antioxydants, en fibres, en vitamines et minéraux, le chou Kale a tout pour plaire aux amateurs de nutrition saine et équilibrée. Pourtant, consommé en excès, ce légume-feuille peut devenir un danger pour celles et ceux qui ont une glande thyroïde en légère surchauffe. Les goitrogènes, des substances présentes naturellement dans le chou Kale, peuvent en effet perturber le fonctionnement de cette glande et entraîner une hyperthyroïdie, qui se manifeste par différents symptômes – insomnie, perte de poids, palpitations cardiaques, irritabilité, fatigue – dont les conséquences peuvent être graves.
Les goitrogènes, des invités pas toujours bienvenus
Les goitrogènes, ces composés présents en quantité non négligeable dans le chou Kale, peuvent nuire à l’absorption de l’iode par la glande thyroïde. En inhibant cette absorption, ils perturbent la production des hormones thyroïdiennes. L’organisme réagit alors en produisant en excès une hormone stimulante de la thyroïde, la TSH, qui peut engendrer une hypertrophie de la glande, autrement dit un goitre.
Et si on devenait peu tolérant au chou Kale ?
Mais ces substances goitrogènes ne sont pas les seules à pouvoir faire basculer le chou Kale de l’assiette à la liste des suspects. En effet, certaines personnes peuvent développer une intolérance à ce légume. Celle-ci se manifeste généralement par des symptômes digestifs tels que des ballonnements, des douleurs abdominales ou encore des diarrhées. A priori, le coupable est à chercher du côté de ses fibres, qui peuvent être particulièrement irritantes pour les intestins sensibles.
Risques de carences en calcium
Au-delà de ces risques, le chou Kale présente également une quantité importante d’oxalate, un composé qui, en excès, peut interférer avec l’absorption du calcium. Les amateurs de ce légume vert feuillu sont donc exposés à un risque de carence en calcium, surtout s’ils le consomment en grandes quantités et que leur alimentation n’est pas suffisamment diversifiée.
Pour un chou Kale sans danger, une consommation modérée et équilibrée
Malgré ces risques, pas besoin de tirer une croix complète sur le chou Kale ! L’intérêt est plutôt de le consommer avec modération, en veillant à diversifier son alimentation. Pour minimiser les impacts des goitrogènes, il peut être conseillé de le cuire, ce qui permet de détruire une bonne partie de ces substances. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé qui pourra vous fournir des conseils nutritionnels adaptés à votre situation. Finalement, tout est une question d’équilibre, même avec le chou Kale.